Créer ou partager de l'inédit, observer ou se dévoiler, "liker" ou être aimé…
Ça se renifle et se découvre, ça s'esquisse et se papouille, à l'envi ou sur la pointe des pieds, par la fenêtre ou derrière l'écran.
Quelques us et coutumes dans la tribu des coachs : première partie.
« Voilà, c'est fini. » C'est avec ces mots que chaque fois, à l'orée du soir, elle me met à la porte. Tout doucement.
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L'intime et l'insoutenable, la violence ordinaire et de l'enfance, les blessures secrètes et la fabrique de la folie… Quand Delphine de Vigan plonge sa plume dans l'encre noire de son histoire, c'est captivant et bouleversant ; de la première à la dernière page, et au-delà.
Autopsy des liens familiaux, des fines traces et des ombres de jadis, de leurs effets secondaires et en sourdine, longtemps après et tout autour.
C'est l'heure du goûter. L'âme rêveuse, il est assis en silence sur une marche de l'escalier de chêne qui monte vers les chambres. Plongé dans la lecture d'un magazine que son père aime lui rapporter chaque semaine. Et soudain, celle qui l'instant d'avant s'agitait en tous sens, tournait autour de son balai de paille, bondit vers lui, arrache une, deux, trois pages au hasard, et puis repart s'affairer comme si de rien n'était.
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Devant le bac à sable, il tourne les pages de son journal d'affaire comme un livre d'images.
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Pensées à fleur d'eau. Prendre le temps de poser une orchidée sur le bord de la fenêtre.
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Sur les sentiers buissonniers de notre métier, une autre création singulière que j'ai aimé expérimenter et que je partage ici à l'envi : un cocktail soigneusement préparé par Catherine CHAVIGNY qui nous invite à prendre le détour de l'argile pour se rencontrer soi, danser avec la joie de créer. Une joie simple et enfantine, profonde et confiante. En séance et dans la vie.
Vous arrivez ici essouflé. Normal, vous venez de gravir cent marches exactement et de tourner plus de quinze fois sur vous-même avec l'escalier de chêne. Et je vous acceuille avec ce qui vous semble une énigme : « Prenez soin de choisir la place que vous aimez ici. »
Vous plissez les yeux et m'observez en coin comme si vous cherchiez la réponse en moi. Vous regardez à l'entour, vous hésitez un long instant devant le sofa de velours.
Vous aimez évoquer la volupté que depuis peu vous découvrez quand, à l'orée de la nuit, vous posez sur votre corps, sur votre peau, crèmes onctueuses et onguents précieux.
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Question professionnelle ou existentielle, histoire d'amour ou d'anamour, envie de tout comme de rien, coach ou thérapeute, manager ou saltimbanque, garçon ou fille, timide ou téméraire…
Offrez vous un coaching en duo avec Stéphane Einhorn et moi.
C'est toute la pluie du ciel qui, sans crier gare, fracasse le silence de l'instant et qui s'abat là, sur le plafond de verre.
"Un ange passe" murmure-t-elle, elle qui aime le vice et versa de toute chose.
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Vous avez en poche votre diplôme de coach et vous payez chaque année votre obole à une institution spécialisée. Un peu hagard et dépité, vous allez de séminaires en formations du peuple coach, et vous répondez aux appels d'offres que vous savez perdus d'avance.
Sous-traitant résigné ou indépendant plein d'espoir, bénévole ou mégalo, vous tirez – un peu, beaucoup, passionnément – le diable par la queue, et vous rêvez de poser un jour votre plaque dans un quartier chic ou à la campagne. Mais, tout au fond de vous, vous vous sentez souvent à côté de la plaque.
L'une des sources inépuisables de découverte et de création dans notre métier : prendre soin d'abandonner nos théories, oser s'affranchir des règles enseignées sur les bancs des écoles maternelles, aimer repousser les interdits gravés dans le marbre des institutions spécialisées du peuple coach…
Vagabondages en duo et en vidéo : épisode 2
Intimiste et aux limites, au combat et au contact, passionnément et à la folie, au féminin et au masculin, sous les toits et au-dessus, c'est ainsi qu'Eva et moi aimons initier les coachs à l'art et aux délices de l'accompagnement.
Loin des bancs des maternelles du coaching ou des institutions spécialisées, sans diplômes ni tableaux noirs ou de papier, c'est aussi ainsi que nos aînés les psys apprennent et se développent. En compagnie singulière, à l'envi et à foison :