Je vous invite à découvrir le programme des conférences NLPNL comme la carte d'un restaurant gourmand. Une carte de rentrée conçue par Andrée ZERAH qui a la passion des rencontres singulières et le goût du partage.
Alors, laissez d'abord vagabonder vos pensées autour des thèmes inédits. Découvrez ou retrouvez des intervenants passionnés par leur métier. Et pour choisir, une soirée, une journée ou plus, laissez vous guider par vos résonances et vos envies.
Peur de manquer, appréhension des périodes de « vaches maigres », angoisse face au vide…
Autant de sources de spleen pour le coach indépendant, happé par l'envie de planifier son business contrôler le futur, tiraillé par le désir d'avoir…
Clins d'œil, questions et retours d'expérience entre coachs pour traverser ces désirs, ces peurs, ces désirs.
Un livre de Christian BOBIN, découvert sur une étagère dans la dernière maison des vacances d'été.
Un roman, un journal intime, un conte, de la poésie en prose où les mots sont des notes de musique pour l'âme. Et chaque page une gourmandise pour le cœur.
Un livre précieux qui parle de notre part d'enfance, de notre part de liberté, de l'amour, de l'écriture, de la vie…
Un livre à savourer et offrir.
Lamartine dit du « livre de la vie » que « le passage attachant ne s'y lit pas deux fois ».
Peut-être que chaque instant de notre vie peut devenir un passage attachant…
C'est une ancienne maison de pêcheur appuyée contre une bâtisse qui, elle, semble avoir moins d'histoire.
Pour la trouver, la femme de l'agence nous a donné le plan du village. Nous nous sommes d'abord égarés dans les ruelles escarpées qui descendent vers la mer.
« J'ai aimé déposer sur ton corps cette huile aux parfums d'orange et d'amande. Tu fermais les yeux sous les caresses. Le soleil aussi te caressait de ses rayons. Tes lèvres frémissaient. »
Il lit de mémoire quelques lignes d'une lettre écrite à cette femme qu'il aime, qu'il aimait. Elle met fin à l'histoire.
Des premières gouttes de pluie frappent les vitres de la fenêtre entrouverte derrière lui. Un peu de fraîcheur nous enveloppe en cette fin de journée d'été.
« J'ai aimé te rencontrer, poursuit-il la voix et les yeux troublés. J'aimais t'écouter me raconter des histoires. J'ai aimé partager ta compagnie dans cette maison loin du bruit du monde. Une maison d'écrivain aux lisières de la forêt. »
La pluie joue comme une musique autour de ses mots et de sa voix. Il est tombé en amour de celle qui avait « la douceur et le charme d'une fée ». De celle qui est devenue « son amie, son amante, son âme sœur ».
Je profite d'une escale de quelques jours par ici pour partager une lecture de l'été :
L'espèce fabulatrice de Nancy Huston, publié chez Actes Sud dans la collection Un endroit où aller.
Cet essai philosophique est un bel endroit où aller… se poser, s'interroger, comprendre, voyager, réfléchir.
Aller se poser aux côtés de cette auteure, née au Canada et qui vit en France, romancière, essayiste et aussi musicienne.
Un endroit pour s'interroger sur « A quoi ça sert d'inventer des histoires, alors que la réalité est déjà tellement incroyable ? »
Pour comprendre comment « la narrativité s'est développée en notre espèce comme technique de survie » face à notre fragilité et notre besoin de Sens ; comment notre cerveau est un conteur inénarrable qui fait notre humanité.
Un livre pour voyager à travers les fictions et les croyances, primitives ou modernes, riches ou pauvres, belles ou brutales, familiales, tribales, religieuses ou politiques, qui donnent forme et sens à notre vie.
Pour réfléchir sur les fables intimes qui engendrent l'amour et sur les récits guerriers qui engendrent la mort.
Un essai, philosophique et poétique, pour rester le romancier du livre de sa vie.
Savoir prendre soin de l'autre, de son bien-être, de son histoire et de ses demandes est un talent, un privilège et un art.
Un art qui nous invite à cultiver d'abord notre jardin. Sans modération. Et sans attendre les vacances d'été !