29
MAR 18

Contaminé

Des fois, j'écris des trucs dans mon mobile. C'est comme un journal de bord. Et, comme ça, je me laisse "contaminer" ou je prends un peu de distance, je fais des liens...

 

Lundi 5 mars

J'avais un rendez-vous téléphonique aujourd'hui avec la directrice de l'usine qui fabrique une bactérie. Enfin la bactérie elle se développe bien toute seule et en boucle fermée. Elle entre dans la composition de crèmes qui font aux femmes une peau plus douce.
Mais le souci dans cette usine, c'est que parfois il y a contamination. Alors, ça met à mal toute la production, et cela pendant plusieurs mois, le temps de décontaminer.

20
MAR 18

Coaching sans frontières

Il vous arrive peut-être de vous sentir aux limites face à un client coincé dans une impasse professionnelle. Ou bien avec un autre au cœur d'un conflit ou d'une crise. Vous jouez ici du "reflet systémique", du "triangle dramatique" ou de la "Communication Non Violente", mais ça résiste et ça tourne court, comme s'il se tramait tout autre chose en coulisse, une énigme inédite.
Alors pourquoi ne pas laisser vos clients associer librement, comme ça vient ?
Oui, sans frontières posées a priori entre la sphère professionnelle et leur vie personnelle, entre le présent et leur histoire passée, à la découverte alors de ce qui 
se répète dans ces impasses et ces conflits.

15
MAR 18

Les loyautés

« … chaque personne que je croise dans la rue, dans le métro, au pied de mon immeuble, est devenue, depuis quelques semaines, un ennemi. Quelque chose à l'intérieur de moi, ce mélange de peur et de colère qui s'était endormi pendant des années – sous l'effet d'une anesthésie aux apparences de douce somnolence, dont je contrôlais moi-même les doses, délivrées à intervalle régulier –, quelque chose en moi s'est éveillé.
Je n'ai jamais éprouvé cette sensation sous une forme aussi brutale, aussi invasive, et cette rage que j'ai peine à contenir m'empêche de dormir. »

C'est un extrait du nouvel opus de Delphine de Vigan : Les loyautés. Et c'est écrit avec la même encre que Rien ne s'oppose à la nuit. Oui, une encre noire, l'encre des histoires qui se trament dans les coulisses des familles plus ou moins parfaites.
Un livre sur les emprises silencieuses qui se tissent au fil des années d'enfance, sur ces liens invisibles qui nous attachent et nous façonnent, qui nous portent ou nous accrochent. Et sur les arcanes de l'adolescence comme la recherche d'une issue face à tout ça, peut-être.

C'est un beau roman. Outrenoir.

12
MAR 18

Rencontre dédicace

« Erotiser l'entreprise ». Les gens se disent que c'est de la provocation ce titre-là. Et avec toutes les histoires de sexe, enfin d'abus sexuel, au cinéma ou dans les coulisses, dans le métro ou dans l'entreprise, ce n'est pas la peine d'en rajouter.
Les gens se disent ça et ils nous regardent par en-dessous, d'un air mauvais, et puis ils essaient de passer à autre chose.

Et, quoiqu'on en dise, quoiqu'il en soit, Eva et moi on continue sur ce fil de l'Eros et « des rapports professionnels sans complexes » – c'est le sous-titre du livre. Parce que, certes il y a les gens qui nous snobent, mais il y a aussi ceux qui prennent le risque de la rencontre, du frottement, de la surprise. Dans les écoles et les universités. Là où c'est plus électif.